Il est bien plus beau de savoir quelque chose de tout que de savoir tout d’une chose. Pascal
Les notions
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A noter : la liste de notions a été composée à partir de celles proposées dans les différents manuels dont nous disposons au lycée.
Sujet d’étude 1
Etre ouvrier en France (1830-1975)
Sujet d’étude 2
Les femmes dans la société française de la Belle Epoque à nos jours
Sujet d’étude 3
La République et le fait religieux depuis 1880
Sujet d’étude 4
De l’Etat Français à la IVe République
Sujet d’étude 1 Sujet d’étude 1 Sujet d'étude 1
Etre ouvrier en France (1830-1975)
Taylorisme : méthode d’organisation scientifique du travail industriel, par l’utilisation maximale de l’outillage et la suppression des gestes inutiles.
Fordisme : adaptation (vers 1910 dans les usines automobiles Ford) du taylorisme à travers le système de la chaîne de montage et du travail à la chaîne.
OST, organisation scientifique du travail : née dans 1 l'industrie automobile aux États-Unis, l'OST repose sur les principes suivants : travail à la chaîne, réduction des déplacements, chronométrage et forte hiérarchie.
Parcellisation des tâches : découpage d’une longue opération de montage en petites tâches distinctes.
Mécanisation : remplacement de certaines tâches manufacturées par des machines.
Automatisation : exécution des tâches techniques par des machines entièrement automatisées.
Robotisation : Mise en place de robots pour effectuer à la place de l’homme des tâches répétitives.
Politique paternaliste : afin d'asseoir leur autorité, les patrons accordent des avantages sociaux aux ouvriers: scolarisation des enfants, système de soins, accès au logement, etc.
Sociétés de secours mutuel : ancêtres des mutuelles, ces sociétés avaient pour but de favoriser l'entraide entre ouvriers.
Culture ouvrière : l'expression recouvre l'ensemble des composantes du mode de vie des ouvriers: conditions de vie et de travail, vie quotidienne, famille, loisirs et formes de mobilisation (activité syndicale, manifestation, grève).
Socialisme : doctrine née au XIXe siècle avançant la disparition des inégalités sociales ; système économique appliquant cette doctrine.
Sociabilité : ensemble des pratiques qui favorisent les relations humaines et permettent à un groupe — ici les ouvriers — de construire une identité collective.
Syndicat : groupement professionnel qui a pour objet la défense des intérêts des travailleurs.
Conscience de classe : sentiment d'appartenir à une même classe sociale, un groupe supposé homogène qui défend des intérêts communs, partage les mêmes idéaux et se construit en opposition aux autres classes sociales.
Communisme : forme d’organisation économique et sociale fondée sur une société sans classe et sur la propriété collective des moyens de production.
Prolétariat : classe sociale d’ouvriers qui ne disposent que de leur force de travail qu’ils proposent en échange d’un salaire.
Grève: cessation volontaire et collective du travail décidée par les salariés afin d'obtenir des avantages ou de conserver des acquis sociaux. Grève sur le tas : arrêt de travail au cours duquel les travailleurs occupent leur lieu de travail, jour et nuit.
Front populaire : union de la gauche (communistes, socialistes et radicaux) aux élections législatives de 1936.
Parti : organisation politique dont les membres partagent une certaine vision de la société et qui met en œuvre des actions communes.
Tertiarisation : développement des emplois et des activités de services, souvent au sein même des industries (surveillance, gestion, maintenance, informatique ... ).
Trente Glorieuses : période de forte croissance économique dans les pays industrialisés de 1945 à 1975.
Sujet d’étude 2 Sujet d'étude 2
Les femmes dans la société française de la Belle Epoque à nos jours
Condition féminine : situation de la femme dans la société tant du point de vue de ses droits que des rôles qu'elle remplit (qui peuvent être imposés ou non, limités ou non).
Féminisme : mouvement qui se bat pour améliorer les droits et la condition de la femme.
Contrôle des naissances : pratique ou politique visant à réduire le taux de fécondité, souvent synonyme de contraception.
Planning familial (Mouvement français pour le) : association à but non lucratif fondée en 1956 dont le premier objectif fut d'obtenir le droit à la contraception (interdite jusqu'en 1967), spécialisée dans les questions de sexualité et de relations amoureuses ; dans les années 1970, elle soutient les avortements illégaux ; aujourd'hui, elle intervient auprès des pouvoirs publics pour aider les femmes à maîtriser leur fécondité et à lutter contre les violences sexistes.
Féministe : qui défend les intérêts et les droits fondamentaux des femmes, qui combat pour l'amélioration du statut de la femme dans la société.
MLAC : Mouvement pour la liberté de l'avortement et de la contraception, créé en 1973 ; mouvement mixte qui facilita des interruptions de grossesse illégales ou aida les femmes à partir en Grande-Bretagne ou aux Pays-Bas, jusqu'à la loi Veil.
MLF : Mouvement de libération des femmes, créé en 1970 ; mouvement non mixte, dont les militantes se battent pour les droits des femmes, et en particulier pour la contraception et l'avortement. Un journal : Le Torchon brûle.
Idéal féminin : idée qu'on se fait de la femme parfaite dans une société.
Sexisme et machisme : comportement discriminant fondé sur le sexe, qui, dans le cas du machisme repose sur l'idée que les femmes sont inférieures aux hommes.
Droits civils et politiques : l'ensemble des droits garantis par l'État à tous, en tant que personne privée (droits civils) et en tant que citoyen (droits politiques). Les droits civils incluent notamment : le droit à la liberté et à la sûreté, à la liberté de pensée et de religion, à la liberté d'expression ; le droit de posséder et de gérer des biens. Les droits politiques désignent le droit de voter et d'être élu.
Suffragettes : féministes qui se battent pour obtenir le droit de vote, surtout dans l'entre-deux-guerres.
Suffragiste : qui revendique (de la fin du XIXe siècle jusqu'aux années 1930) le droit de voter pour les femmes et qui lutte pour l'égalité des sexes, surtout dans la vie politique.
Parité : égalité de représentation des hommes et des femmes dans toutes les assemblées élues ; pour le montant des salaires («à travail égal, salaire égal»)…
Instances républicaines : institutions (organismes }u personnes) exerçant les pouvoirs que leur attribue la Constitution de la République.
Corps électoral : ensemble des personnes dis:osant du droit de vote.
Électeur/électrice : qui dispose du droit de vote. Éligible: qui peut être candidat(e) à des élections.
Autonomle : indépendance, liberté d'action.
Émancipation: accès à l'autonomie et à la liberté; synonyme de libération.
Scolarisation : fait d'inscrire et d'admettre un élève dans un établissement scolaire; processus qui consiste à faire transmettre par l'école les apprentissages.
Sexisme : discrimination fondée sur une prétendue supériorité de l'homme par rapport à la femme (synonyme : machisme).
Sujet d'étude 3
La République et le fait religieux depuis 1880
Alsace-Moselle : partie du territoire français (regroupant l'Alsace et le nord de la Lorraine) occupée par l'Allemagne de la fin de la guerre franco-allemande en 1871 à la fin de la Première Guerre mondiale en 1918.
Anticlérical : qui s'oppose à l'influence et à l'intervention du clergé dans la vie publique.
Anticléricalisme : attitude hostile au pouvoir de l'Église dans la société.
Aumônerie : institution assurant le service et l'enseignement religieux dans une institution (lycée, prison, hôpital…).
Association cultuelle : association chargée de gérer les édifices servant à l'exercice du culte (église, temple, mosquée, pagode ... ).
Clergé : ensemble des personnes consacrant leur vie à Dieu ou assurant la célébration d'un culte religieux.
Commune de Paris : gouvernement insurrectionnel français en 1871 mené par des ouvriers et des socialistes qui gérèrent les affaires publiques sans recours à l'État.
Congrégation religieuse : associations de religieux ou de religieuses assurant des missions de soins, d'assistance et/ou d'enseignement.
Concordat : traité signé entre Napoléon 1er et le pape Pie VII. Son application fait du catholicisme un culte reconnu par la loi et financé par l'État. Cette disposition est étendue aux cultes protestants et juif.
Culte : ensemble des rites et des pratiques religieuses (cérémonies, prières ... ).
École confessionnelle : établissement d'enseignement privé qui se réfère à une religion.
École normale : établissement chargé de la formation des instituteurs et institutrices.
Fait religieux : ensemble des groupes, croyances, textes, pratiques, lieux religieux d'une société à une époque donnée.
Inventaires des biens : état détaillé et estimatif des biens mobiliers et immobiliers des églises avant leur transfert aux associations cultuelles à la suite de la dissolution des établissements publics du culte.
Laïcité : forme d'organisation de la société, inscrite dans la Constitution, consistant à séparer la société civile et politique de la société religieuse. La laïcité scolaire fait de l'enseignement public un espace de neutralité religieuse où l'on respecte la liberté de conscience et de pensée.
Laïcisation : action de soustraire à l'autorité religieuse, d'organiser selon les principes de la laïcité.
Liberté de conscience : droit que chacun a de pratiquer la religion de son choix (une des libertés individuelles fondamentales).
Libre-penseur : personne se fiant à la raison et à la science, considérant les religions comme un obstacle au progrès.
Lieu de culte : bâtiment consacré à l'exercice du culte : une église (catholiques, orthodoxes), une mosquée (musulmans), une synagogue (juifs), un temple (protestants, bouddhistes).
Ministre du culte : personne dirigeant le culte devant une assemblée de fidèles (prêtre, pasteur, imam, rabbin ... ).
Sécularisation : action qui consiste à rendre des membres du clergé à la vie laïque, ou à laïciser des biens d'Église; passage d'un bien ou d'une fonction à l'état laïque.
Sujet d'étude 4
De l’Etat Français à la IVe République
Armistice : décision politique du gouvernement de cesser les combats et de reconnaître la défaite,
Capitulation : acte militaire qui reconnaît la défaite des armées, Il ne met pas en cause la souveraineté nationale de l'État et permet à un gouvernement en exil de continuer le combat.
Régime de Vichy ou État français : nom donné au régime politique de la France sous l'autorité du maréchal Pétain de 1940 à 1944. Sa capitale est située à Vichy.
« Révolution nationale » : politique du régime de Vichy fondée sur la négation de la démocratie, de la République, des libertés individuelles et sur un retour à des valeurs traditionnelles (ordre, autorité, famille, religion…).
Collaboration : attitude qui consiste à aider l'occupant dans l'effort de guerre et le contrôle des pays occupés. Elle peut être économique, politique, militaire et idéologique,
Milice : organisation paramilitaire française fondée en janvier 1943 pour jouer le rôle de police politique et aider les Allemands à traquer les Juifs et combattre les résistants.
Gestapo : police politique de l'Allemagne nazie, présente dans les territoires occupés.
Epuration : processus visant à punir les personnes ayant collaboré avec l'occupant allemand et le gouvernement de Vichy. Une première épuration « spontanée » (10 000 exécutions sommaires) est suivie d'une épuration légale, conduite par des tribunaux spéciaux.
Génocide : du grec genos « race » et caedere « tuer », Mot créé en 1944 pour désigner l'extermination systématique d'un peuple. Le terme « Shoah » désigne plus particulièrement le génocide des Juifs par les nazis durant la Seconde Guerre mondiale.
Résistance : terme qui désigne l'ensemble des hommes et des organisations qui luttent contre l'Allemagne nazie et/ou contre l'État français, sur le territoire de la métropole occupée (Résistance intérieure) ou depuis l'empire colonial et l'étranger (Résistance extérieure ou France Libre).
FFI : Forces françaises de l'intérieur qui rassemblent en 1944 les éléments de lutte armée des mouvements de résistance intérieure.
FFL : Forces françaises libres formées à Londres par de Gaulle durant l'été 1940, Elles regroupent des militaires, des engagés volontaires et des troupes ralliées de l'Empire,
FTP : Francs-Tireurs et Partisans, branche militaire de la résistance communiste,
CNR (Conseil national de la Résistance) : Conseil créé par Jean Moulin en 1943 pour unifier la Résistance et préparer le retour à la démocratie. Georges Bidault assure la présidence du CNR après l’arrestation et la mort de Jean Moulin en juin 1943.
Réseau : organisation à objectif militaire (renseignement, sabotage, évasion .. ,) qui travaille en lien avec les Alliés ou la France libre.
Maquis : zone difficile d'accès (montagnes, marais, forêts) où se cachent des groupes de résistants clandestins qui mènent des actions de guérilla contre l'occupant allemand.
République : régime politique dans lequel le peuple est souverain (contrairement à une monarchie ou un empire).
Rappel : La France a connu plusieurs républiques depuis la Révolution : 1re République (1792-1799), IIe République (1848- 1852), IIIe République (1870-1940), IVe République (1946- 1958), Ve République (depuis 1958).
Libération : action conjointe des troupes alliées et de la Résistance qui permet à la France de libérer son territoire et de redevenir un État souverain.
GPRF : Gouvernement provisoire de la République française, présidé à partir du 3 juin 1944 par de Gaulle.
Planification : programmation par l'État des objectifs de production.
Sécurité sociale : organisme financé par les cotisations des salariés et des employeurs. Il rembourse les dépenses de santé et verse les pensions de retraite.
Référendum : vote des citoyens qui doivent répondre par oui ou par non à une question posée par le gouvernement.
Génocide : extermination systématique et volontaire des Juifs et des Tziganes dirigée par les nazis pendant la Seconde Guerre mondiale.
Mouvement : organisation de résistants qui cherche à mobiliser la population (tracts, journaux clandestins) et à organiser la lutte contre l'occupant et le régime de Vichy.
IVe République : régime politique instauré par la Constitution du 27 octobre 1946.