Au fur et à mesure des besoins, je vous proposerai sur cette page des fiches méthodes qui devraient vous permettre de maîtriser les principales techniques du Français.
Je vous renverrai parfois vers d'autres sites où se trouvent des fiches complémentaires aux miennes… ou des fiches tellement bien faites que je ne vois pas pourquoi je les aurais copiées ou plagiées.
Bon travail.

Fiches en ligne :
1- Prendre des notes
2- Lire une image
3- Préparer son résumé
4- La synthèse de documents
5- Préparer son exposé
6- Grille d’observation et grille d'évaluation d’un exposé.
7- Des recommandations sur l’épreuve d’écriture personnelle
8- 30 fiches d’aide à l’examen, annales Nathan, collection Réflexe.
9- Un aide pour l’élaboration d’une revue de presse.
10- Qu'est-ce qu'une problématique ?
11- Comment citer ses sources ?

A votre niveau d’études, il est impératif de savoir prendre des notes en cours. Chacun peu avoir sa technique, mais quelques réflexes majeurs doivent être connus et appliqués si vous voulez que votre prise de notes soit efficace.
Pour cela, vous pourrez compulser sur le site une fiche que j’ai élaborée à partir de plusieurs manuels de BTS.
Ou encore vous plonger dans cette page du site www.reussirmavie.net, qui s’adresse essentiellement à un public de lycéens et d’étudiants.
En bas de cette page est proposé un petit film de 5 minutes qui explique comment la prise de notes aide la mémoire et la compréhension.

Vous pourrez aussi directement retrouver cette vidéo sur le site de Clément DORVILLE, Neurozone.
L’onglet « Méthodologie » présente aussi trois fiches :
- Questionner,
- Représenter,
- Apprendre et mémoriser

En complément de ce qui vous a été distribué en cours, vous pourrez accéder à une fiche technique comportant quelques conseils pour la lecture de l’image.

Le résumé est une technique très utile à connaitre avant d’attaquer la synthèse de documents. Elle permet de mettre en place des procédures que vous pourrez utiliser lorsque vous pratiquerez l’épreuve d’examen. A ce titre, vous trouverez en ligne une fiche d’aide à la préparation du résumé.

Concernant la première épreuve de « Synthèse de documents », je vous conseille d’aller directement sur les différents apports qui se trouvent en accès direct dans la partie Ressources ou en cliquant sur le lien suivant : La synthèse de documents.

Je sais que cela va vous décevoir, mais il n'existe pas de plan type pour une synthèse. Chaque corpus détermine un plan. L'organisation des grandes orientations, (ou problématique), est liée, de manière indissociable, au thème du corpus et à la logique des idées. (d'après BTS Méthodologie, Hatier)

Par contre, certains manuels proposent des plans types. Mais attention, cela reste des formes abstraites de raisonnement, coupées de tout corpus. Ces plans ne s'adaptent donc pas systématiquement au dossier étudié. Mais ce sont des points de départ pour trouver celui qui rendra vraiment compte du corpus.

• Le plan dialectique (thèse, antithèse, synthèse) n’est à utiliser que si la problématique l'impose. Il suppose un débat, qui structure le dossier.

• Le plan analytique permet l'analyse d'un problème ou d'un phénomène, en présentant, par exemple :
- les données du problème, les apparences du phénomène, un constat ;
- les causes et/ou les conséquences ;
- les solutions, les remèdes.

• Le plan par point de vue : un même phénomène est étudié selon des points de vue différents (aspect économique, sociologique, personnel, collectif, etc.). (d'après Annales 2011, Nathan)

Comme pour le plan de la synthèse, il n'existe pas de plan type pour l'expression personnelle. Mais il y a une différence importante : là, vous allez pouvoir donner votre point de vue.
L'écriture personnelle n'est pas une dissertation, mais il est important d'organiser de façon raisonnée sa réflexion.

Les annales proposées par les éditions Nathan proposent deux types de plans.

• Le plan dialectique
La question posée par ce type de plan appelle une réponse en oui/non.

Exemple de sujet : « Selon vous, peut-on être adolescent sans être révolté ? »
Vous appuierez votre réponse sur le corpus et sur vos connaissances personnelles. »

Le développement doit présenter les différents points de vue possibles et doit tendre vers la thèse que le candidat veut défendre.
Il n'est pas nécessaire d'organiser un plan mécanique thèse–antithèse–synthèse, ce n'est pas une dissertation et vous n'aurez pas le temps. Mais votre plan doit pouvoir soulever des contradictions et apporter des éléments de nuance.

• Le plan analytique
La question posée appelle une prise de position par l'analyse, l'étude d'une situation et de ce qui permet de la comprendre (causes, conséquences et solutions).

Exemple de sujet : « Comment définiriez-vous votre propre génération ? » Vous appuierez votre réponse sur le corpus et sur vos connaissances personnelles.

Le développement s'organisera ici autour des éléments de définition de la notion de « génération ».
Le plan type causes–conséquences–solutions n'est jamais appliqué aveuglément. Il faut utiliser les éléments d'analyse importants pour traiter le sujet.

• Un plan mixte
Ces deux démarches sont indicatives et adaptées à la fois à la question posée et à la démonstration que l'on veut mener. Il est donc possible d'envisager un plan mixte, fondé sur l'analyse et sur la prise de position.
(d'après Annales 2011, Nathan)

Quelques principes et grilles pour vous aider dans la préparation de votre exposé :
- une fiche vous expliquant Comment faire un exposé,
- une proposition de grille pour l’observation d’un exposé,
- une proposition de grille pour l’évaluation d’un exposé,

L’exercice de la revue de presse est très formateur. Tout d’abord, il vous oriente vers ce qui se passe autour de vous et dans le monde, complétant ainsi votre culture générale, ensuite il vous oblige à analyser, confronter, synthétiser, résumer, reformuler… autant d’activités capitales pour l’épreuve de synthèse. A utiliser sans modération.

Les anales Nathan, Collection Réflexe, fournissent un fascicule détachable de 30 fiches d’aide qui correspond à de nombreuses fiches que l’on peut trouver dans d’autres ouvrages ou que j’ai pu vous présenter en cours.

D'après Jean ETIENNE et René REVOL, La dissertation économique aux concours, Cursus, Armand Colin (3e édition), 2008.

1. Qu'est-ce qu'une problématique ?
Le Grand Robert de la langue française définit la problématique de la façon suivante : « Science de poser des problèmes (questionnement), ensemble de problèmes dont les éléments sont liés. »
Problématiser, signifie donc être capable d’interroger un sujet pour en faire surgir un ou plusieurs problèmes. Au-delà, l’élaboration d’une problématique suppose la capacité à articuler et à hiérarchiser ces problèmes.
Le problème se définit lui-même comme une question que l’on se propose de résoudre, mais qui prête à discussion. Problématiser devient donc, d’une certaine manière, l’art de poser les questions pertinentes, celles susceptibles de faire émerger des débats féconds.
Cette capacité à produire un questionnement efficace est fondamentale et relève de l’attitude même de l’activité scientifique telle qu’elle est définie par un auteur comme Lévi-Strauss par exemple : « Le savant n’est pas celui qui donne les bonnes réponses, mais celui qui pose les bonnes questions. »
Tout libellé de dissertation doit donc pouvoir être reformulé sous forme d’une ou plusieurs questions articulées. C’est le premier temps de l’élaboration de la problématique. Le second temps consistera à organiser une stratégie argumentative permettant de répondre de manière cohérente à l’ensemble de ces questions.

2. A quoi sert de poser une problématique ?
Poser une problématique permet de développer sa réflexion, son sens critique, et ainsi de pouvoir répondre plus facilement à des problèmes divers. Elle permet aussi de développer un raisonnement personnel au travers d’une question. A tout moment, de votre vie personnelle ou professionnelle vous pouvez être amené à poser une problématique.
3. Les critères essentiels pour une problématique intéressante
Ce qu'elle est :
Elle correspond à un questionnement général entrainant des questions partielles. Elle correspond à un problème qui semble important.
Ce qu'elle n'est pas :
Elle ne débouche pas sur une solution immédiate. Elle n’entraine pas une réponse limitée à «oui» ou «non», mais peut mettre en jeu des arguments contradictoires.
Elle n’est, ni une définition, ni une démonstration, ni un exposé.

On peut concevoir des problématiques très différentes pour un même sujet. Cela ne signifie pas pour autant que toutes les problématiques sont équivalentes, qu’elles ont la même valeur heuristique. S’il est difficile de définir une problématique « modèle », il est cependant possible d’avancer quelques critères de hiérarchisation.

Une bonne problématique est d’abord englobante. Elle permet de traiter de manière articulée les principaux aspects du sujet, tels qu’ils ressortent de l’analyse de l’énoncé. Elle donne donc au sujet son extension maximale. Au contraire, une problématique partielle ne traitera qu’une partie du sujet et accordera généralement une part trop importante aux aspects périphériques. En ce sens, elle est donc insatisfaisante.

Une bonne problématique est également actuelle. Elle prend en considération l’état le plus récent du débat théorique et des données empiriques, tout en les mettant en perspective dans le temps et dans l’espace. À l’inverse une problématique « datée » risque d’être dépassée. (…)

Une bonne problématique, enfin, est féconde. Elle fait ressortir la complexité des problèmes derrière des formulations qui pourraient paraître simples au premier abord. (…)

4. Exemples de problématiques
• Emploi jeune : marche pied pour l’emploi ou voie de garage ? • En quoi la cigarette est-elle un moyen de socialisation des jeunes ?
• La liberté : réalité ou mensonge ?
• Est-on vraiment libre ?

Voici des exemples qui ne sont pas des problématiques : • Quel téléphone portable faut-il choisir? • Comment se déroule une éruption volcanique ?